Type: Cancer du pancréas.

Etude PANCREADOGREL : étude de phase 3 en double aveugle, contrôlée contre placebo et randomisée visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par un inhibiteur de P2Y12, le clopidogrel, chez des patients ayant un cancer du pancréas. [essai clos aux inclusions] Le cancer du pancréas se développe à partir d’une cellule initialement saine qui se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une masse appelée « tumeur ». Le traitement de base du cancer du pancréas est la chimiothérapie, 15 à 20% des patients ayant ce type de cancer développe une maladie thromboembolique veineuse (MTEV) associant une thrombose veineuse profonde due à la coagulation du sang et une embolie pulmonaire et peut avoir de graves conséquences. Il a été démontré que cette activation de la coagulation facilite la progression de la tumeur. En bloquant l’agrégation des plaquettes responsable de la coagulation, on pourrait éviter cette MTEV et la progression tumorale qui en résulte. L’objectif de cette étude est de déterminer l’effet d’un antiagrégant de plaquettes, le clopidogrel, en association avec la chimiothérapie conventionnelle chez des patients ayant un cancer du pancréas. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie conventionnelle associée à du clopidogrel par voie orale pour 6 mois. Les protocoles standards de chimiothérapie sont : FOLFIRINOX toutes les 2 semaines ou gemcitabine en monothérapie 7 semaines sur 8 puis 3 semaines sur 4 ou gemcitabine + oxaliplatine toutes les 2 semaines ou gemcitabine 3 semaines sur 5 + capécitabine 2 semaines sur 3. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie conventionnelle associée à un placebo par voie orale pour 6 mois. Les protocoles standards de chimiothérapie sont : FOLFIRINOX toutes les 2 semaines ou gemcitabine en monothérapie 7 semaines sur 8 puis 3 semaines sur 4 ou gemcitabine + oxaliplatine toutes les 2 semaines ou gemcitabine 3 semaines sur 5 + capécitabine 2 semaines sur 3. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre tous les mois pendant 4 mois puis à 6 mois et tous les 3 mois jusqu’à 1 an et jusqu’à progression de la maladie.

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Étude ONCOPRO : étude évaluant la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. La progastrine est une protéine produite par certaines cellules de l’estomac, qui la transforme en gastrine, une hormone indispensable à la digestion. Lorsqu’il y a une tumeur, la progastrine est sécrétée par les cellules tumorales et devient détectable dans le sang. Elle favorise la survie et le développement des cellules souches cancéreuses à l’origine de la tumeur. La progastrine devient donc un marqueur diagnostique et prédictif de choix pour le suivi de l’efficacité des thérapies mises en oeuvre. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Un prélèvement sanguin sera réalisé, pour le dosage de la progastrine par méthode ELISA. Un prélèvement supplémentaire sera effectué afin de mesurer des marqueurs tumoraux spécifiques aux différents types de cancer. Les prélèvements seront réalisés tous les 6 mois ou toutes les 3 semaines pour les patients traités par chimiothérapie et tous les 6 mois pour les patients en suivi. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude en l’absence de progression de la maladie.

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Etude GEMCIPANC : étude exploratoire visant à évaluer le Gemcitest™ chez des patients ayant un cancer du pancréas et traités par une chimiothérapie. Le cancer du pancréas est le 6ème cancer le plus fréquent en France. L’intervention chirurgicale est le seul traitement qui puisse guérir la maladie mais concerne seulement 20% des patients. Les cellules sont initialement localisées mais peuvent se propager à d’autres parties du corps en formant des « métastases », dans ce cas, la seule option de traitement sera l’utilisation d’une chimiothérapie qui consiste à administrer des substances visant à détruire les cellules cancéreuses. La chimiothérapie combine un ou plusieurs médicaments. La gemcitabine est un des traitements de référence, elle empêche la croissance des cellules cancéreuses. Plusieurs études ont essayé d’identifier des biomarqueurs, c’est-à-dire une caractéristique biologique mesurable utilisée comme indicateur d’efficacité de traitement ou non, mais il n’existe aucun marqueur prédictif de l’efficacité des traitements de chimiothérapie dans une situation de cancer avec des métastases. Le Gemcitest™ est un test permettant d’identifier des gènes impliqués dans le processus du cancer du pancréas métastatique chez des patients traités par gemcitabine. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostic du test Gemcitest™ chez des patients diagnostiqués avec un cancer du pancréas, opérable ou non, métastatique ou non. Un prélèvement sanguin sera effectué avant l’administration de la chimiothérapie de 1ère ligne. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre pour leur pathologie.

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